Welcome to Waldo world 🎉

Pendant les visites Street art destinées aux enfants, on croisait souvent le fameux "serpent à plumes" d'Oré, le Quetzalcoatl. Il a ainsi commencé à me faire de l’œil. J'ai donc eu l'envie de le pixeliser. Une envie probablement due à ma colère intérieure qui trouvait ainsi un moyen de s'exprimer à l'extérieur. Un dragon qui crache sa puissance.

Où la coller ? J'ai choisi un mur qui allait permettre à mon dragon d'être en face de celui d'Oré. La pose se fit sans souci, hormis que la mosaïque se retrouva légèrement penchée !

Aujourd'hui, les deux dragons se font face, ils marquent l'entrée d'un passage, une porte invisible que l'on traverse inconsciemment, nous faisant entrer dans un monde subtil.

L'histoire en reste là jusqu'à que je tombe sur un reportage sur les Celtes de France, nos ancêtres gaulois. Une des épées retrouvées par les archéologues portait des signes qui lui conféraient une puissance spirituelle. Sur cette épée se trouvait "l’emblème de la paire de dragons", c'est à dire deux dragons "serpentiformes" qui se font face. Un emblème qui se retrouva beaucoup plus tard sur l'épée du roi Arthur, la légendaire Excalibur !

Dingue cette histoire  !?

Un matin, Mr playmobil alias Fast Freak, m'envoie un message : "J'ai des carreaux de carrelage sous la main, ça t'intéresse ? Je te les cache dans ma pièce d'Art au couvent". 

Ainsi m'était donnée l'opportunité de faire les choses en grand en réalisant une mosaïque géante. J'avais alors un navet pixelisé dans la poche. Je le sortis pour le regarder, et approuva d'un signe de tête.

Arrivé au couvent, je trouvais les carreaux cachés et commença à les peindre avec les couleurs sur place. Ce fut un vrai plaisir d'expérimenter la peinture...Vint le jour de la pose. C'était le dernier dimanche où le couvent ouvrait ses portes artistiques, et il y avait encore une foule impressionnante de visiteurs.

C'était la première fois que je faisais une mosaïque devant tant de gens. Beaucoup sont venus discuter avec moi, certains pour me demander si j'étais l'auteur des mosaïques en ville. Les enfants ont beaucoup réagi devant ce dessin géant, venant me demander si c'était un radis ou un navet. J'avais un nombre limité de carrés ce qui m'a amené à trouvé une astuce pour réaliser ce légume géant ;-)

A la fin de la pose, je me suis éloigné pour voir ce que ça donnait de loin : eh bien ça en jette !

Une expérience à refaire...

Angevins, angevines,

Je viens de coller une mosaïque "Charlie" dans le centre ville d'Angers. A vous de la trouver !

Un ancien couvent à Angers va disparaître pour faire place à des logements. L'histoire en resterait là jusqu'à que Doris ait l'envie d'en faire un lieu artistique éphémère. Elle remue ciel et terre pour trouver des financements et invite plein d'artistes à investir les pièces et les murs du site. Et voilà qu'une profusion d'art se déploie jour après jour.

Je ne pensais pas m'intégrer dans ce projet jusqu'à que je le découvre et bouillonne d'y apporter ma touche. Voilà une premier jet qui sera suivi, je l'espère, par du grand format !
Amen.
 

De temps en temps,
L'envie me prend,
De faire un Mondrian,

Nul besoin de musée,
Pour s'en émerveiller,

Sur ce bâtiment Art nouveau,
Est accroché un tableau,

Vous pouvez contempler,
La force de la simplicité,

Et derrière ses couleurs,
Trouver la profondeur.

Depuis quelques temps, je crée des mosaïques abstraites.
Ici, mon intention est de créer de la profondeur à l'intérieur du carré bleu. C'est une ligne de fuite qui part du rouge pour aller vers le carré blanc, d'où émane la lumière. 

Cette virée revival a été possible grâce à Timothée, qui développe Macam, une application en réalité augmentée sur tout ce qui a trait à la culture. Je lui suis profondément reconnaissant de m'avoir offert ce retour à Nancy. Pour le remercier, j'ai pixelisé le logo de l'appli pour en faire une belle mosaïque colorée. On a choisi de la mettre à côté du Musée des Beaux Arts.

Merci Timothée.

Né à Angers, j'ai eu envie de refaire un Poirô pour une autre ville. C'est Nancy qui en a hérité.

Une pose bien haute, avec l'aide de Monsieur qui collait frénétiquement des sacs plastiques en papier sur les murs alentours.

Voilà une tête bien expressive !
Elle a été collée en face de la MJC Lillebonne, comme un clin d'oeil facétieux au groupe de théâtre qui y joue, et avec lequel j'ai passé une bonne année de délires :-)

Salut la compagnie !

Mon passage à Nancy m'a permis de retrouver mes potes de street art.
Surprise ! Ils étaient affairés avec l'artiste Jace pour décorer les murs de l'hôpital. Une magnifique fresque d'une cascade tropicale pleine de Gouzous a ainsi été graffée.

On s'est fait un apéro-resto qui s'est terminé par une sortie street où j'ai posé mon quadruplé de mosaïques !