L'hĂŽtel de police de Saint-LĂŽ
Depuis l'interpellation de Waldo par la police, deux mois ont passĂ© sans aucune nouvelle de leur part. Le procĂšs verbal est-il tombĂ© aux oubliettes ? Le coup de fil d'un commissaire m'informa que non ! Le lendemain matin, Waldo se rend Ă l'hĂŽtel de police en se demandant le sort qu'on lui va rĂ©server...Le commissaire est un homme sympathique mĂȘme si la retenue est de rigueur. Il rĂ©dige la dĂ©claration en me demandant des prĂ©cisions de temps en temps. Sur son bureau, je remarque dans une pochette plastique la mosaĂŻque qui me fut saisie le fameux soir (RIP). Sur le mur gauche, je dĂ©couvre une multitude de dessins d'enfants accrochĂ©s. On y lit "Bonne fĂȘte papa". Le commissaire me demande :
" Et pourquoi vous faites ça ?
- Je trouve que ça embellit la ville." Il est ensuite ennuyĂ© car il n'y a pas de case "mosaĂŻque" dans son logiciel de dĂ©claration. Il la conclue lui-mĂȘme en Ă©crivant : "Je ne recommencerai plus." Il me tend l'impression pour que je signe et me dit : "Moi je dĂ©core mon mur avec les dessins de mes enfants". Je signe les papiers. Il mâenvoie attendre Ă lâaccueil le temps qu'il tĂ©lĂ©phone au procureur pour fixer la pĂ©nalitĂ©. Il vient me voir quelques minutes plus tard : "J'ai dit au procureur que c'Ă©tait pas trop moche donc ça ira pour cette fois". Waldo sort satisfait de sa visite Ă la police :)
Il doit partir le lendemain pour un petit tour de France avec deux mosaĂŻques dans les bagages. Finalement, il ne les emmĂšnera pas. Patientons un peu...